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Mamey'ADZOBETE.Mbele.Oyem.GABON

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  • Combien d'entre nous savent encore où se trouvent leurs villages. Dans la vie de tous les jours, tous nous sommes nés à l'hopital et avons vécu en ville. Q'est-il advenu de ces endroits mythiques où étaient conservées les valeurs traditionnelles?
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26 avril 2006

Retrouvé sur lefaso.net

Gabon : Après 40 ans, Bongo veut passer aux actes

lundi 23 janvier 2006.

Omar Bongo Ondimba

Omar Bongo Ondimba

Réélu président de la République gabonaise, le 27 novembre 2005, pour un mandat de sept ans (1), Omar Bongo Ondimba (OBO) a prêté serment le jeudi 19 janvier 2006 à Libreville. En présence de douze de ses pairs, dont le Burkinabè Blaise Compaoré, et du Tout-Etat gabonais, OBO, comme l’appellent ses partisans, est revenu avec insistance sur sa promesse électorale : "Poser des actes pour le Gabon".

Samedi 1er octobre 2005. Palais international des conférences sis à la Cité de la Démocratie à Libreville. Omar Bongo Ondimba, après plusieurs "appels" de ses partisans, déclare officiellement sa candidature à sa propre succession. "Je dis oui, tout simplement", a-t-il lancé ce jour lors du forum des jeunes de la majorité présidentielle. Trois mois plus tard, c’est la même salle qui prête son cadre majestueux à la cérémonie d’investiture du candidat du Parti démocratique gabonais (PDG) soutenu par un coalition hétéroclite de quarante formations politiques.

Tout ce qu’il y avait de sophistiqué a été réuni, comme pour convaincre les Gabonais de la modernité du dessein présidentiel : écrans géants relayant en direct l’arrivée des délégations étrangères, centre de presse ultramoderne et matériel multimédia high-tech. Côté sécurité, un impressionnant dispositif est déployé de l’aéroport à la Cité de la démocratie, un hélicoptère militaire balaie à intervalles réguliers l’espace du palais des conférences.

Sécurité des VIP venus saluer la réélection du doyen des chefs d’Etat ou souci de prévenir des troubles comme ceux qui ont éclaté au lendemain de la proclamation des résultats provisoires ? Les partisans du président, constitués en majorité de femmes, arborant des tee-shirts estampillés "OBO, notre choix", "Omar Bongo Ondimba, notre unique candidat", délirent d’allégresse.

Extrême solennité du cérémonial

A pas de danses et de chants folkloriques, ils accueillent dans l’enthousiasme Blaise Compaoré, Abdoulaye Wade, Amadou Toumani Touré, Mathieu Kérékou, Ellen Johnson Sirleaf... et Alpha Omar Konaré, président de l’Unité africaine. D’autres, massés à l’entrée du Palais des conférences, y demeurent faute de places à l’intérieur. Des "invités spéciaux", refoulés par la sécurité laissent échapper leur colère : "Nous sommes de la majorité présidentielle et nous avons contribué à la victoire du président", peste, dépité, l’un d’entre eux, carte d’invitation bien serrée dans la main.

A l’intérieur, on s’enchante du décor pittoresque des lieux. Mais l’extrême solennité du cérémonial n’est pas du goût de tous : "Qu’ils prennent place, déjà qu’on est en retard", murmure un journaliste local, parlant des chefs d’Etat installés dans une salle d’attente. 12h 15. Heure locale. Omar Bongo Ondimba, accompagné de la très ravissante présidente de la Cour constitutionnelle, Marie Madeleine Mborantsuo, fait son apparition. Les invités l’acclament.

Vêtu d’un costume noir, style XIXe siècle, la chevelure habilement teinte en noir, il s’avance à pas précautionneux vers le fauteuil placé sur une estrade. Commence alors la lecture du délibéré sur les requêtes en annulation introduites par le candidat de l’Union du peuple gabonais (UPG), Pierre Mambaudou, et le "néo-opposant" (2) président de l’Union gabonaise pour la démocratie et le développement (UGDD), Zakarie Myboto.

"Je m’engage à être juste envers tous"

Debout, la main gauche sur la Constitution, la main droite levée vers le drapeau, l’impétrant sacrifie au rituel républicain de prestation de serment. "Je m’engage à respecter et à faire respecter la loi... à être juste envers tous", a-t-il prononcé entre autres, les traits figés, mais liftés par le bonheur. Le regard perdu vers un horizon lointain, voit-il les innombrables photographes et cameramen qui se bousculent devant lui ? 13h 40. Le dernier des invités autorisés à lui serrer la main descend de l’estrade. Rideau sur le cérémonial, commence un nouveau règne. De quoi sera-t-il fait ? Durant les deux semaines de campagne électorale, il n’a cessé de marteler : "Je ferai du Gabon une société solidaire, équitable, de justice et de progrès". Son entourage ne veut douter de rien. Et tel un écho, il reprend : "Plus de littérature. Le septennat sera celui des grands travaux, des grands chantiers".

(1) Arrivé au pouvoir le 28 novembre 1967, Omar Bongo Ondimba brigue son septième mandat dont trois depuis l’instauration du multipartisme en 1990

(2) Compagnon politique du président Bongo trente ans durant, Zakarie Myboto fut un membre influent du PDG. Il fut plusieurs fois ministre de 1978 jusqu’à 2001, année de sa démission du gouvernement.

Alain Saint Robespierre Envoyé spécial à Libreville


Dans les coulisses

Sirleaf, superstar

S’il y a une personnalité qui a particulièrement marqué la cérémonie d’investiture, c’est bien la présidente du Liberia, Ellen- Johnson Sirleaf. A son arrivée dans la salle, comme au moment de lever pour aller serrer la main d’Omar Bongo Ondimba, c’est un vibrant hommage que lui a réservé l’assistance par des acclamations bien nourries. Commentaire d’un confrère gabonais : "Pourvu que son cas fasse école au Gabon".

Ondimba, vous connaissez la signification ?

Le surnom Ondimba du président gabonais vient du nom de père. En langue batéké, dialecte de la province du Haut-Ogoué (Sud-Est) d’où est originaire Omar Bongo, Ondimba est le nom d’un arbre, dont l’amande des fruits est beaucoup utilisée dans la cuisine. Cet arbre est considéré comme symbole de sagesse. "J’ai grandi à la manière d’un arbre : d’abord en sourdine et en profondeur, puis en souplesse et en force pour surmonter les obstacles", se plaît à raconter le président Bongo.

La presse burkinabè abandonnée par son chauffeur

A la fin de la cérémonie, pendant que les journalistes burkinabè s’efforçaient d’obtenir des copies des images de l’investiture, le chauffeur, commis à leur service, n’a trouvé mieux que de se fondre dans la nature. Conséquence, c’est avec près d’une heure de retard que l’avion présidentiel burkinabè a décollé pour le retour à Ouaga.

Rassemblés par Alain Saint Robespierre
Observateur Paalga

http://www.lefaso.net/article.php3?id_article=11954

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26 avril 2006

Vous vous souvenez de l'histoire du chef de village de Mulundu?

Gabon: Un chef de regroupement accusé « d'insubordination » par le préfet de Mulundu conteste la sanction


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Lastourville

Le chef de regroupement des villages de Roungassa près de Lastourville (Sud-est), dans le canton Ogooué aval, l'Armand Libala Boumoanda qui a été récemment sanctionné « pour insubordination » par le préfet de Mulundu, a déclaré à GABONEWS qu'il conteste cette décision.

Relevé de ses fonctions, Armand Libala Bouamouanda a été remplacé par Camille Moubimamba.

Selon l'ancien chef, la décision du préfet Luc Akoué, relève de l'abus d'autorité. Il estime que le préfet a agit sous l'influence de certaines personnalités politiques, sans les nommer.

« Je ne me reconnais pas avoir manqué aux obligations de ma fonction », a déclaré M. Libala Boumoanda.

Il est reproché à l'ex-chef l'immixtion dans les affaires politiques, au même titre que son chef hiérarchique, le chef du canton Ogooué aval qui serait « membre du comité central et secrétaire de section d'un parti politique en violation flagrante des dispositions de la loi sur les auxiliaires de commandements ».

Le chef Libala Boumouanda, a affirmé qu'en se plaignant, « mon intention n'est pas de me maintenir dans cette fonction, mais plutôt d'attirer l'attention des autorités provinciales sur les dérapages que pourraient entraîner tout abus d'autorité ».

Au mois de mars dernier, le chef du village Ndoumbakoumbi, situé près de Koulamoutou dans le canton Lolo Wagna ( département de la Lolo Bouénguidi », avait été sanctionné pour des mêmes raisons, rappelle-t-on.

http://fr.allafrica.com/stories/200604250716.html

26 avril 2006

Images historiques

rawiri_de_20gualle

rawiri_leonmba

26 avril 2006

Politique

Bongo Ondimba-Mamboundou : la rencontre !

mamboundou_bongo

mamboundou_bongonb

26 avril 2006

Meutre atroce à Cocobeach

Il tue, puis castre son rival

Le 13 avril 2006, Louis-Marie Medoua, un Gabonais de 56 ans, résidant au village Nzame Name, sur la route de Cocobeach, a envoyé ad patres Yacoubou Yawu, un Ghanéen de 27 ans, qu'il aurait surpris, en brousse, en flagrant délit d'adultère avec sa femme Bernadette Ntsame, 50 ans. Après avoir abattu son rival à l'aide d'un calibre douze, il l'a émasculé avant de traîner le corps au bord d'une rivière. Enquête sur un assassinat qui défraie la chronique.

L'UNANIMITÉ, l'opinion condamne l'acte de Louis-Marie Medoua, un compatriote de 56 ans, qui a abattu, a l'aide d'un calibre 12, Yacouba Yawu, un Ghanéen de 27 ans, qu'il aurait surpris, en forêt, en flagrant délit d'adultère avec sa femme Bernadette Ntsame. Sa cruauté a choqué plus d'un habitant de Nzang Name, village situé sur la route de Cocobeach, où s'est produit le drame le 13 avril dernier.

Saisi, soudain, d'un instinct bestial, le meurtrier a commis l'irréparable. M. Medoua, agent des Eaux et Forêts, aurait prémédité son crime, ayant découvert que le jeune Ghanéen entretenait une relation secrète avec sa femme.

Tout commence en 1999. Cette année-là, l'agent des Eaux et Forêts perd son frère aîné Angoué Bang. Ce dernier laisse une veuve, la nommée. Anasthasie Meneué. Conformément à la tradition du lévirat, Medoua hérite de ladite veuve. Il s'installe progressivement dans le bonheur familial avec sa nouvelle compagne, qu'il console tant bien que mal.

Mais cet héritage fait une malheureuse : Bernadette Ntsame, la femme légitime de Louis-Marie Medoua. La quadragénaire se sent délaissée. Son mari passe plus de temps avec l'ex-femme de son aîné. Pourtant, il a eu 8 enfants avec Bernadette. Mais l'homme ne cache plus sa préférence pour sa nouvelle compagne.

Entre-temps, Yacoubou Yawu, un jeune jardinier ghanéen est venu louer une pièce dans la maison où habite Bernadette. Malgré l'écart d'âge, le nouveau venu s'intéresse à la femme délaissée. Une idylle s'ébauche entre l'expatrié et la quadragénaire: Bientôt, les villageois les croiseront ensemble sur le chemin des plantations.

Le sujet est sur toutes les lèvres. Ces commérages parviennent aux oreilles de Louis-Marie Madoua. Bien qu'ayant une nouvelle compagne, le quinquagénaire n'a pas l'intention de laisser Bernadette filer le parfait amour avec un autre homme. A plusieurs reprises, il fait des sommations a sa femme et tu jeune homme qui n';a pas peur des grands. Le passion qui enflamme le jardinier et la cultivatrice est si ardente qu'elle résiste à la pression et aux menaces de Medoua.

Bientôt, ce dernier accuse son rival de vouloir le tuer pour rester en paix avec sa femme. Il se plaint de la disparition mystérieuse d'une chemise, d'une paire de chaussure et de l'extraction à des fins fétichistes d'un morceau de son caleçon. Il accusera même une défaillance sexuelle pendant deux mois.

EBATS AMOUREUX. Devant la tournure des évènements, il met à contribution Soumaré, un marabout sénégalais. Sans résultat Bernadette et Yacoubou ne mettent pas un terme à leur relation. Pour donner le change au mari cocu, le Ghanéen déménage et va s'installer dans une autre maison où il se sent plus en sécurité. A partir de ce moment, rien n'e lempêche plus de fréquenter librement sa concubine.

Le 11 avril dernier, il fixe rendez-vous à Bernadette four des retrouvailles intimes. Mais ce jour-là, Medoua a dormi chez lui. Pour échapper, un tant soit peu au man peu attentionné, dame Ntsame feint d'aller faire la lessive à la rivière qui coule tu bout du village. Ce matin-là, une violente tornade s'abat sur Nzame-Naine. Deux heures se sont écoulées sans que la femme ne réapparaisse.

Pour en avoir le coeur net, Medoua se rend à la rivière. Mais il n'y trouve qu'une cuvette surchargée de linge sale posée tu bord du cours d'eau. La conclusion est vite tirée :Bernadette est entre les bras de son amant Yacoubou.

Il se met à ratisser tous les espaces où le couple est susceptible de se cacher. Il finit par retrouver les deux amants enlassés. Medoua ne les brutalise pas, préférant plutôt se retirer à pas de loup. Toute la journée, il rumine sa colère, et l'idée de la vengeance naît et grandit en lui à la vitesse grand V. «Continuez, le sang coulera ! ressasse-t-il à sa femme.

Mais ses menaces ne changent rien au comportement des tourtereaux. Deux jours plus tard, Bernadette et son amant se retrouvent dans leurs plantations contiguës. Sans le savoir encore, ils sont épiés par Louis-Marie Medoua, qui a décidé de régler définitivement son compte à son rival.

Vêtu d'un pantalon et d'une chemise noire, l'agent des Eaux et Forêts emprunte la piste qui mène aux plantations, son fusil calibre 12 en bandoulière et une machette à la main droite. Une fois à la lisière du champ de sa femme, l'homme s'immobilise et tend une oreille attentive pour capter tous les bruits de la brousse. Mais seul règne un silence angoissant. Mais, tandis qu'il avance de quelques pas, il tombe sur un spectacle horripilant : sa femme en pleins ébats amoureux avec Yacoubou. Tétanisé, il contemple toute la scène obscène sans moufter. Lorsque, le couple se sépare, il s'approche du Ghanéen et tonne : «je t'ai dit de laisser ma femme, mais tu ne veux pas comprendre. Aujourd'hui, tu vas me sentir.» Mais ces menaces laissera de marbre Yacoubou qui, au contraire, bombe le torse. Une attitude qui énerve davantage le quinquagénaire. Courroucé, il prend son arme et la pointe vers sa cible. Une détonation retentit.

Atteint de huit plombs à la tête, le jardinier s'écroule pour ne plus se relever. Aussitôt, Medoua sort sa machette et coupe les organes génitaux de Yacoubou. «J'ai coupé ça parce que ça lui permettait de faire l'amour à ma femme. II ne fera plus ça, même dans l'au-delà», nous a-t-il confié.

Le corps du jeune Ghanéen a été retrouvé au bord de la rivière deux jours après le drame. Arrêté par les éléments de la brigade de gendarmerie de Ntoum, Louis-Marie Medoua a été présenté au parquet hier pour répondre de son crime.

Crime passionnel, certes, mais dont la brutalité et la cruauté ont épouvanté l'opinion publique.

Source : Journal L'Union Plus du 20/04/2006

Gabon : Des braqueurs emportent 320 millions de FCFA à Libreville


25/04/2006

Libreville, 25 avril (GABONEWS) - Des braqueurs puissamment armés ont maîtrisé lundi un véhicule transportant environ 320 millions de FCFA et se sont emparés de cette ‘‘fortune'', a rapporté mardi le quotidien L'union.

Le véhicule sortait de la trésorerie provinciale de l'Estuaire avec à son bord deux employés de la trésorerie et un gendarme. Ce personnel convoyait la bagatelle de 320 millions de FCFA destinés à payer des employés de l'administration publique.

Les malfrats étaient au nombre de cinq. Ils étaient à bord d'une voiture et rodaient dans les alentours de la trésorerie avec deux fusils d'assaut et un pistolet automatique (dissimulés).

Lorsque la voiture convoyant l'argent a quitté la trésorerie, un indicateur aurait donné l'alerte. Les malfrats ont bloqué le passage à un endroit où la route est restreinte et dégradée obligeant les convoyeurs de fonds, qui ne doutaient de rien, de ralentir avant de se frayer un passage.

Les malfrats ont surgit avec une rare violence. Ils ont cassé la vitre de la portière arrière droite où la comptable a pris place avec la mallette d'argent et ont asséner un coup sur l'arcade sourcilière gauche du gendarme avant de lui arracher l'arme. Le hold-up est réalisé.

Les cinq malfrats à visage découvert ont réussi de s'en fuir avec les 320 millions de FCFA et les clés du véhicule de la trésorerie laissant derrière eux les convoyeurs abasourdis.


Au mois de juillet dernier, à une heure très avancée de la nuit, le trésor public de Tchibanga, capitale provinciale de la Nyanga (Sud) était victime d'un cambriolage sanglant perpétré par quatre jeunes gabonais.

Les malfaiteurs s'étaient emparés de 500 millions de FCFA, blessant grièvement le cuisinier du trésorier, lequel a finalement rendu l'âme lors de son évacuation vers l'hôpital de Bongolo (sud).

Trois semaines après, les éléments de la police judiciaire (PJ) ont mis la main sur les malfrats. Ils ont pu récupérer plus de 300 millions de FCFA.

La somme retrouvée par les enquêteurs a été reversée dans les caisses de la trésorerie générale.

GN/JJS/YLG/06

Gabon : Une jeune fille échappe au viol en se faisant passer pour une séropositive


Patricia, la mineure noctambule (Photo GN-gbe)
Cliquer sur la photo pour agrandir

24/04/2006

Port-Gentil, 24 avril (GABONEWS) - Patricia Bayonne, une mineure de 17 ans, qui sortait d'une boîte de nuit dimanche à 3h du matin (2h TU), a échappé au viol dans le centre de Port-Gentil, pour avoir menti aux violeurs qu'elle est séropositive, a rapporté l'intéressée à GABONEWS.

« Ils étaient trois, ils m'ont interpellé et l'un d'eux m'a attrapé au cou. Un autre a commencé à me descendre la jupe. J'ai tout de suite réalisé que par la force je n'allait pas m'en sortir, alors j'y ai mis du sentiment », a indiqué la jeune fille.

« Je me suis laissé faire un moment et je leur ai dit qu'ils étaient libres de coucher avec moi, mais pas sans préservatif, puisque je suis séropositive », a-t-elle poursuivi précisant que, du coup, l'atmosphère s'est détendue.

« Les bandits se regardaient et l'un d'eux m'a remercié de les avoir épargnés la contamination du VIH », a souligné la mineure noctambule.

Elle a ensuite expliqué aux violeurs qu'elle se trouvait seule dehors à une heure aussi avancée parce que son ami à qui elle a expliqué les résultats de son test, le soir même, a décidé de la chasser.

« Ils m'ont cru et décidé de m'accompagner jusqu'à quelques mètres de chez moi », a-t-elle précisé fière d'avoir échappé à un viol collectif.

A Port-Gentil, de nombreuses filles noctambules sont violées après à la sortie de boite de nuits ou au cours de promenades en ville, indique-t-on.

GN/GBE/AN/YLG/06

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26 avril 2006

G. Rawiri...un poid lourd et une histoire du Gabon s'en vont!

Georges Rawiri, un homme d’influence GABON - 16 avril 2006 - par JEAN-DOMINIQUE GESLIN 

Compagnon de route d’Omar Bongo Ondimba, le président du Sénat est décédé le 9 avril. Retour sur l’itinéraire de ce baron du régime, dont la succession aiguise déjà les appétits.

La nouvelle de sa mort, survenue le 9 avril à Paris, a très vite atteint les rives de l’Ogooué, où il a vu le jour. Juste en aval de Lambaréné, là où le fleuve paresseux décrit de larges méandres, comme pour faire durer le plaisir avant de courir se jeter dans l’océan. C’est ce labyrinthe de lacs et d’îlots qui a servi de décor à son enfance, lui qui, gamin, empruntait une pirogue pour rejoindre l’école de la mission protestante de Ngomo. Fils du Moyen-Ogooué, Georges Rawiri, 74 ans, n’a jamais oublié d’où il venait. Il y retournait d’ailleurs fréquemment. Pour rencontrer ses administrés, mais aussi pour s’y ressourcer.

Pourtant, dès 1946, Rawiri quitte le Gabon pour poursuivre sa scolarité à 6 000 kilomètres de là, au lycée Jean-Baptiste-Dumas d’Alès, dans le sud de la France. Dix ans plus tard, baccalauréat en poche, il entre au studio-école de l’Ocora (Office de coopération radiophonique). Une fois diplômé, il est d’abord affecté à la station de Radio-Garoua, dans le nord du Cameroun, puis à Radio-Gabon en 1959. Un an plus tard, le pays accède à l’indépendance et Rawiri devient directeur de la radio nationale. Fondateur de la RTG (Radiodiffusion télévision gabonaise) en 1963, il fait son entrée au gouvernement un an plus tard en qualité de ministre de l’Information, des Postes et des Télécommunications.

La politique au Gabon est souvent une affaire de famille. D’ailleurs, Rawiri est le neveu de Paul Gondjout, l’ancien président de l’Assemblée nationale. Mais sa carrière restera intimement liée à celle de son ami Albert-Bernard Bongo. C’est à ce dernier que, le 27 novembre 1967, le président Léon Mba, peu avant sa mort, confie l’intérim du pouvoir. Georges Rawiri, alors ambassadeur à Paris, assiste à la passation entre les deux hommes. Il accompagnera Omar Bongo Ondimba au cours des trente-huit années qui suivront.

De retour au pays en 1971, il devient ministre des Affaires étrangères, puis ministre d’État à la présidence chargé de la Coordination économique et financière et, enfin, vice-Premier ministre chargé des Transports. À ce poste, il sera l’un des plus ardents promoteurs du Transgabonais, la ligne ferroviaire reliant Libreville à Franceville inaugurée en 1986. Après vingt ans passés au gouvernement, il prend du recul, mais reste dans l’ombre du chef. En 1992, il devient haut représentant personnel du chef de l’État avant d’accéder, cinq ans plus tard, à la présidence du Sénat. À ce poste, il devient le deuxième personnage de l’État, appelé à assurer l’intérim du président en cas de vacance du pouvoir.

Patron politique de la province du Moyen-Ogooué, Georges Rawiri n’a jamais cherché à créer son propre courant ou sa propre chapelle au sein du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir). En revanche, le président du Sénat était incontestablement un homme de réseaux, et pas seulement sur le terrain politique. Très impliqué dans les milieux d’affaires, il était souvent présenté comme un facilitateur des investissements français au Gabon (Elf, Bolloré, Athena, etc.), et siégeait dans plusieurs conseils d’administration. Marié à une Française, Jacqueline Dumas, père de deux enfants, cet homme élégant passait, selon la rumeur publique, pour la plus grosse fortune du Gabon. Mais c’est plutôt sa richesse spirituelle que ses proches préfèrent évoquer. De confession protestante, cet homme éminemment secret cultivait également la fraternité maçonnique, puisqu’il était l’un des fondateurs de la Grande Loge nationale du Gabon.

Homme d’influence par excellence, faiseur et « défaiseur » de carrières, à défaut de forger des destins, le président du Sénat ne laissait personne indifférent. Surnommé « Jo » par les uns, « Talleyrand » par les autres, Rawiri s’enquérait chaque matin de ce que la gazette librevilloise colportait sur son compte : « Peu importait que l’on parle de lui en bien ou en mal, se souvient l’un de ses proches. Pourvu que l’on raconte des choses à son sujet. »

Malgré les critiques qu’il suscitait, sa disparition a provoqué une réelle émotion au Gabon. Évoquant la mémoire de celui qui fut « plus qu’un frère », le président de la République a décrété une semaine de deuil national. De fait, le défunt a entretenu une longue amitié avec Omar Bongo Ondimba, dont il a fait la connaissance en 1961. Parrain de l’un des enfants du chef de l’État, il fut témoin lors de son mariage. « Le boss » le consultait régulièrement, notamment avant de prendre une décision importante, comme la nomination d’un nouveau Premier ministre. Si « Georges » faisait presque partie de la famille présidentielle, il a également su rester à sa place. Éternel numéro deux, il n’a jamais tenté de prendre le pas sur Bongo qui, lui-même, a toujours su rappeler qu’il était le chef. Détenteur des plus grands secrets de la République, Rawiri, en véritable « gardien du temple », était sans doute l’homme qui connaissait le mieux le chef de l’État. Et cette connivence aura toujours permis aux deux hommes de préserver leur relation, mélange de respect, d’amitié et d’intérêts communs.

Reste à savoir ce qu’il adviendra de son héritage politique. Baron pédégiste du Moyen-Ogooué, Rawiri était le « patron » de la province. À ce titre, il avait un droit de regard sur toutes les nominations et promotions dont bénéficiaient les Migovéens au sommet de l’État et au sein des institutions de la République. Le futur « parrain » de Lambaréné aura lui aussi pouvoir d’adouber ou de reléguer. Autant dire que la succession risque d’attiser les convoitises. Parmi les personnalités les mieux placées figurent Richard Onouviet, actuel ministre des Mines, de l’Énergie, du Pétrole et des Ressources hydrauliques, et Albert Ndjavé Ndjoy, deuxième vice-président de l’Assemblée nationale, redevenu proche de Rawiri après s’en être éloigné quelque temps.

Autre inconnue : à qui va revenir la présidence du Sénat ? Selon un exégète de la politique librevilloise, Léonard Andjembe, premier vice-président du Sénat, pourrait assurer l’intérim, le temps que l’on trouve une personnalité à la carrure suffisante pour tenir le rang de numéro deux de la République. Certes, en cas de vacance du pouvoir, « l’héritier constitutionnel » ne peut briguer la magistrature suprême. Mais c’est à lui que revient la délicate mission d’assurer la tenue de l’élection présidentielle, et donc de superviser la transition. Un rôle suffisamment délicat pour ne pas être confié au premier venu.

Aussi les prochaines législatives, qui doivent se tenir d’ici à la fin de l’année seront-elles déterminantes. Car, si la présidence du Sénat venait à échapper au Moyen-Ogooué, celle de l’Assemblée pourrait bien lui revenir. Comme compensation. Dans ce cas de figure, Albert Ndjavé Ndjoy serait le mieux placé pour occuper le perchoir. Ce qui permettrait, dans le même temps, de pondérer l’influence grandissante d’Onouviet. Mais de cette alchimie politico-ethno-régionaliste, seul Omar Bongo Ondimba détient la clé. En attendant de connaître le résultat de ces tractations, l’heure est au recueillement parmi les Galoas (Myénés) du lac Onangué, à quelques heures de pirogue de Lambaréné. Un recueillement qui va bien au-delà des rives de l’Ogooué. Avec Georges Rawiri, c’est un certain Gabon qui disparaît. Une génération de dirigeants qui s’apprête, comme lui, à quitter le devant de la scène. (cf jeune afrique)

Décès du président du Sénat Georges Rawiri
GABON - 10 avril 2006 - par AFP
Le président du Sénat gabonais Georges Rawiri, compagnon de route du président Omar Bongo Ondimba depuis son arrivée au pouvoir en 1967, est décédé dimanche à Paris à l'âge de 74 ans, a annoncé lundi le quotidien gouvernemental L'Union.

"Le président de la République (...) a la profonde douleur d'annoncer à l'ensemble de la nation gabonaise et à tous les amis du Gabon le décès brutal, survenu hier dimanche 9 avril à Paris, de Georges Rawiri", écrit le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement René Ndemezo Obiang dans un communiqué publié à la "une" de l'Union.

"Le chef de l'Etat a décrété un deuil d'une semaine à compter de ce lundi 10 avril", ajoute le communiqué.

"Le président de la République et l'ensemble du gouvernement, consternés par cette perte tragique, adressent en cette circonstance particulièrement douloureuse leurs condoléances les plus attristées à Mme Rawiri et à toute la famille de l'illustre disparu", poursuit le texte.

Les causes du décès du président du Sénat, deuxième personnage de l'Etat gabonais et appelé par la Constitution du pays à assurer l'intérim du président en cas de vacance du pouvoir, n'ont pas été précisées.

"Georges Rawiri n'est plus", titre sobrement lundi matin L'Union. "Dans une première réaction tard dans la soirée, le président Omar Bongo Ondimba, particulièrement affecté par cette disparition, a évoqué le souvenir d'un +plus que frère+ qu'il connaît depuis 1961", rapporte le quotidien.

Journaliste de formation et pionnier de la Radio-télévision gabonaise (RTG) dont il fut le premier directeur en 1963, Georges Rawiri était l'un des fidèles du chef de l'Etat.

Ambassadeur du Gabon en France de 1965 à 1971, il a ensuite occupé plusieurs portefeuilles ministériels jusqu'en 1990, successivement des Affaires étrangères et des Transports, avec le "grade" de vice-Premier ministre.

Après avoir définitivement quitté le gouvernement dans la foulée de la Conférence nationale de mars-avril 1990, Georges Rawiri est nommé en 1992 haut-représentant personnel du chef de l'Etat. Elu sénateur de sa ville natale Lambaréné (centre) en 1997, il était depuis cette date le président du Sénat.

Baron du Parti démocratique gabonais (PDG) au pouvoir, cet homme discret était très influent aussi bien dans la politique que dans les milieux d'affaires gabonais.

Marié à une Française, Jacqueline Dumas, M. Rawiri était père de deux enfants.

gabonews.com

HOMMAGES À GEORGES RAWIRI

Le MAB : le temple de l'orthodoxie bongoïste

*Par Daniel Ondzigui Bekui


Les membres fondateurs du MAB en 1994. M. Daniel Ondzigui seul survivant
à l'extrême droite, aux côtés des feus Richard Nguema Bekalé, Georges Rawiri et
Julien Mpouho Epigat (de gauche à droite).

LORSQUE nous prenions la décision de créer un Mouvement pour soutenir l'action politique du chef de l'Etat, le Gabon vivait ses premiers moments de la démocratie. Avec ses balbutiements ses passions et l'éclosion des divers courants politiques dont l'intolérance pouvait nuire et porter gravement atteinte à l'unité nationale, si chère au président Bongo Ondimba.

Je me souviens de ce jour comme hier. Le président Rawiri, occupant encore les bureaux de SOMIMO, à l'immeuble les Frangipaniers. A son coup de téléphone, nous nous y sommes rendu: . MM Julien Mpouho Epigat, Richard Nguema Bekale et Daniel Ondzigui Bekui.

Le président nous soumit l'idée de la création d'un grand mouvement apolitique, aux côtés du PDG pour soutenir l'action politique du président Bongo. Nous ajoutions que ce mouvement aura pour vocation première de pérenniser les idéaux de paix, d'unité, de dialogue et de tolérance qui ont delà fait du président Bongo, le Sage de l'Afrique. Mais quel nom lui donner? Et le ministre Mpouho julien de déclarer: « Pourquoi ne l'appelerions-nous pas le Mouvement des Amis de Bongo ?». L'idée plut à tout le monde d'autant que nos diverses informations laissent entrevoir la volonté de certains Gabonais qui avaient quitté le PDG de réintégrer la galaxie politique du chef de l'Etat, dont ils restaient des amis, mais pas par le biais du parti qu'il a créé.

Le MAB était né et nous sonnes dans les années 1994. Quatre amis venaient de signer l'acte de naissance de la grande histoire !

L'idéal du Mouvement fut judicieusement étudié. Nous avions l'ambition de créer aux côtés du chef de l'Etat, un cercle de réflexion, en même temps qu'un Mouvement qui allait devenir le « Temple» de la pensée philosophique de l'homme du 12 mars. Un mouvement rassembleur qui comporterait en son sein toutes les Gabonaises et tous les Gabonais de tous horizons politiques, mais dont le point de ralliement devait impérativement être une amitié fidèle et loyale envers la personne de M. le président de la République. Défendre sa politique et combattre toute tentative de subversion et toute attaque contre sa famille, d'où qu'elles viennent et quels qu'en soient les auteurs- Pérenniser des valeurs cardinales que constituent les idéaux d'unité, de dialogue, de tolérance et de paix afin que cette vision d'un nouvel humanisme à 1 échelle universelle, s'affirme chaque jour pour devenir un repère, un patrimoine pour les générations futures.

Le MAB avait montré sa capacité de mobilisation dans l'affaire Smalto. Ce jour-là, Gabonais d'origine et d'adoption, des amis du Gabon avaient organisé une gigantesque marche jusqu'à l'ambassade de France pour dire non à la presse d'égoûts!

Non et attention à ceux qui s'amuseraient longtemps à ce jeu, le MAB riposterait graduellement. Ce fut vraiment un triomphe !

Avec le dossier de la Côte d'Ivoire, le MAB avait fait une déclaration solennelle pour rappeler aux frères Ivoiriens; de préserver les bonnes relations d'amitié et de fraternité dont le président Houphouët Boigny avait posé les jalons avec le président Léon Mba, père de la Nation gabonaise et auxquelles le président Bongo donna l'impulsion nouvelle d'une coopération exemplaire.

Aujourd'hui, le MAB pleure trois de ses pairs fondateurs. Le dernier en vie M. Daniel Ondzigui, a l'ambition de continuer l'oeuvre grandiose initiée avec ses amis afin que dans la pléthore des associations, souvent opportunistes qui envahissent le paysage associatif national, le MAB se distingue par sa foi en la réussite de la seule politique qui vaille pour notre pays, celle du président Bongo. Afin que nous demeurions pour toujours le gardien, le temple du bongoïsme, le lien où tout démagogie est exclue, le fer de lance, la mémoire d'un peuple.

Le MAB ne saurait devenir un concurrent du PDG, notre grand parti, ni celui du MAELBO. La complémentarité de nos actions dans le domaine de la défense de notre régime, sera la ligne directrice de la nouvelle direction de notre mouvement qui restera toujours au service des grandes ambitions du chef de l'Etat, notre président d'honneur.

Le MAB pleure aujourd'hui son président national. Nous n'organisons aucune manifestation ostentatoire. Nous le pleurons dans nos coeurs, en toute discrétion comme il l'avait voulu, lui dont la discrétion fut toute une vie durant, un comportement. Les grandes douleurs sont muettes!

* Membre fondateur du MAB, Porte-parole du Mouvement

Gabon : Georges Rawiri, un homme d’influence

Par Jean Dominique Geslin

Date de parution : mercredi 19 avril 2006.

Du même auteur

Compagnon de route d’Omar Bongo Ondimba, le président du Sénat est décédé le 9 avril. Retour sur l’itinéraire de ce baron du régime, dont la succession aiguise déjà les appétits.

La nouvelle de sa mort, survenue le 9 avril à Paris, a très vite atteint les rives de l’Ogooué, où il a vu le jour. Juste en aval de Lambaréné, là où le fleuve paresseux décrit de larges méandres, comme pour faire durer le plaisir avant de courir se jeter dans l’océan.

C’est ce labyrinthe de lacs et d’îlots qui a servi de décor à son enfance, lui qui, gamin, empruntait une pirogue pour rejoindre l’école de la mission protestante de Ngomo. Fils du Moyen-Ogooué, Georges Rawiri, 74 ans, n’a jamais oublié d’où il venait.

Il y retournait d’ailleurs fréquemment. Pour rencontrer ses administrés, mais aussi pour s’y ressourcer. Pourtant, dès 1946, Rawiri quitte le Gabon pour poursuivre sa scolarité à 6 000 kilomètres de là, au lycée Jean-Baptiste-Dumas d’Alès, dans le sud de la France.

Dix ans plus tard, baccalauréat en poche, il entre au studio-école de l’Ocora (Office de coopération radiophonique). Une fois diplômé, il est d’abord affecté à la station de Radio-Garoua, dans le nord du Cameroun, puis à Radio-Gabon en 1959. Un an plus tard, le pays accède à l’indépendance et Rawiri devient directeur de la radio nationale.

Fondateur de la RTG (Radiodiffusion télévision gabonaise) en 1963, il fait son entrée au gouvernement un an plus tard en qualité de ministre de l’Information, des Postes et des Télécommunications.

La politique au Gabon est souvent une affaire de famille. D’ailleurs, Rawiri est le neveu de Paul Gondjout, l’ancien président de l’Assemblée nationale. Mais sa carrière restera intimement liée à celle de son ami Albert-Bernard Bongo.

C’est à ce dernier que, le 27 novembre 1967, le président Léon Mba, peu avant sa mort, confie l’intérim du pouvoir. Georges Rawiri, alors ambassadeur à Paris, assiste à la passation entre les deux hommes. Il accompagnera Omar Bongo Ondimba au cours des trente-huit années qui suivront.

De retour au pays en 1971, il devient ministre des Affaires étrangères, puis ministre d’État à la présidence chargé de la Coordination économique et financière et, enfin, vice-Premier ministre chargé des Transports.

À ce poste, il sera l’un des plus ardents promoteurs du Transgabonais, la ligne ferroviaire reliant Libreville à Franceville inaugurée en 1986. Après vingt ans passés au gouvernement, il prend du recul, mais reste dans l’ombre du chef. En 1992, il devient haut représentant personnel du chef de l’État avant d’accéder, cinq ans plus tard, à la présidence du Sénat.

À ce poste, il devient le deuxième personnage de l’État, appelé à assurer l’intérim du président en cas de vacance du pouvoir.

Patron politique de la province du Moyen-Ogooué, Georges Rawiri n’a jamais cherché à créer son propre courant ou sa propre chapelle au sein du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir).

En revanche, le président du Sénat était incontestablement un homme de réseaux, et pas seulement sur le terrain politique. Très impliqué dans les milieux d’affaires, il était souvent présenté comme un facilitateur des investissements français au Gabon (Elf, Bolloré, Athena, etc.), et siégeait dans plusieurs conseils d’administration.

Marié à une Française, Jacqueline Dumas, père de deux enfants, cet homme élégant passait, selon la rumeur publique, pour la plus grosse fortune du Gabon. Mais c’est plutôt sa richesse spirituelle que ses proches préfèrent évoquer.

De confession protestante, cet homme éminemment secret cultivait également la fraternité maçonnique, puisqu’il était l’un des fondateurs de la Grande Loge nationale du Gabon.

Homme d’influence par excellence, faiseur et « défaiseur » de carrières, à défaut de forger des destins, le président du Sénat ne laissait personne indifférent.

Surnommé « Jo » par les uns, « Talleyrand » par les autres, Rawiri s’enquérait chaque matin de ce que la gazette librevilloise colportait sur son compte : « Peu importait que l’on parle de lui en bien ou en mal, se souvient l’un de ses proches. Pourvu que l’on raconte des choses à son sujet. »

Malgré les critiques qu’il suscitait, sa disparition a provoqué une réelle émotion au Gabon. Évoquant la mémoire de celui qui fut « plus qu’un frère », le président de la République a décrété une semaine de deuil national. De fait, le défunt a entretenu une longue amitié avec Omar Bongo Ondimba, dont il a fait la connaissance en 1961.

Parrain de l’un des enfants du chef de l’État, il fut témoin lors de son mariage. « Le boss » le consultait régulièrement, notamment avant de prendre une décision importante, comme la nomination d’un nouveau Premier ministre.

Si « Georges » faisait presque partie de la famille présidentielle, il a également su rester à sa place. Éternel numéro deux, il n’a jamais tenté de prendre le pas sur Bongo qui, lui-même, a toujours su rappeler qu’il était le chef.

Détenteur des plus grands secrets de la République, Rawiri, en véritable « gardien du temple », était sans doute l’homme qui connaissait le mieux le chef de l’État. Et cette connivence aura toujours permis aux deux hommes de préserver leur relation, mélange de respect, d’amitié et d’intérêts communs.

Reste à savoir ce qu’il adviendra de son héritage politique. Baron pédégiste du Moyen-Ogooué, Rawiri était le « patron » de la province. À ce titre, il avait un droit de regard sur toutes les nominations et promotions dont bénéficiaient les Migovéens au sommet de l’État et au sein des institutions de la République.

Le futur « parrain » de Lambaréné aura lui aussi pouvoir d’adouber ou de reléguer. Autant dire que la succession risque d’attiser les convoitises. Parmi les personnalités les mieux placées figurent Richard Onouviet, actuel ministre des Mines, de l’Énergie, du Pétrole et des Ressources hydrauliques, et Albert Ndjavé Ndjoy, deuxième vice-président de l’Assemblée nationale, redevenu proche de Rawiri après s’en être éloigné quelque temps.

Autre inconnue : à qui va revenir la présidence du Sénat ? Selon un exégète de la politique librevilloise, Léonard Andjembe, premier vice-président du Sénat, pourrait assurer l’intérim, le temps que l’on trouve une personnalité à la carrure suffisante pour tenir le rang de numéro deux de la République.

Certes, en cas de vacance du pouvoir, « l’héritier constitutionnel » ne peut briguer la magistrature suprême. Mais c’est à lui que revient la délicate mission d’assurer la tenue de l’élection présidentielle, et donc de superviser la transition. Un rôle suffisamment délicat pour ne pas être confié au premier venu.

Aussi les prochaines législatives, qui doivent se tenir d’ici à la fin de l’année seront-elles déterminantes. Car, si la présidence du Sénat venait à échapper au Moyen-Ogooué, celle de l’Assemblée pourrait bien lui revenir.

Comme compensation. Dans ce cas de figure, Albert Ndjavé Ndjoy serait le mieux placé pour occuper le perchoir. Ce qui permettrait, dans le même temps, de pondérer l’influence grandissante d’Onouviet. Mais de cette alchimie politico-ethno-régionaliste, seul Omar Bongo Ondimba détient la clé.

En attendant de connaître le résultat de ces tractations, l’heure est au recueillement parmi les Galoas (Myénés) du lac Onangué, à quelques heures de pirogue de Lambaréné. Un recueillement qui va bien au-delà des rives de l’Ogooué. Avec Georges Rawiri, c’est un certain Gabon qui disparaît. Une génération de dirigeants qui s’apprête, comme lui, à quitter le devant de la scène.

© Copyright Jeune Afrique

http://www.jeuneafrique.com/pays/gabon/gabon

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Source : Journal L'Union Plus du 20/04/2006

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- Le chef de l'Etat gabonais, Omar Bongo Ondimba affligé par le décès brutal à Paris du président du Sénat, George Rawiri, a décrété un deuil national ...

http://news.google.fr/news?q=omar+bongo+ondimba&hl=fr&lr=&rls=GGLJ,GGLJ:2006-11,GGLJ:en&sa=X&oi=news_fr&ct=title

Gabon: Bongo Ondimba décrète un deuil de 7 jours en mémoire du président du Sénat

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- Le chef de l'Etat gabonais, Omar Bongo Ondimba affligé par le décès brutal à Paris du président du Sénat, George Rawiri, a décrété un deuil national de 7 jours à compter de ce lundi.

« Dès demain (lundi, ndlr), les drapeaux seront en berne dans le pays jusqu'à dimanche prochain », a déclaré à la télévision nationale, le président Bongo Ondimba tout de noir vêtu, assis dans un canapé à côté de son épouse, Edith Lucie Bongo Ondimba.

« Pour moi c'était plus qu'un frère, un parent », a affirmé le président Bongo Ondimba parlant du disparu qui a toujours été présenté par la presse comme « un fidèle parmi les fidèles » du président gabonais.

« Pour nous, George a toujours été un facilitateur, un homme sans histoire », a-t-il poursuivi en parlant de cet homme qu'il a dit avoir connu depuis 1961. « J'étais directeur de Cabinet du président Léon Mba et lui directeur de la Radio », a-t-il ajouté.

« Nous avons eu à négocier l'installation de la télévision et c'est cette télévision qui nous permettra de suivre ses obsèques », a-t-il dit.

Liens Pertinents

Le président gabonais, très éploré par cette perte a annoncé qu'il enverra une délégation à Paris pour « aider la veuve à remplir les formalités afin de ramener George au bercail ».

« Nous n'avons pas de cimetière pour les hautes personnalités. Il sera certainement enterré à Lambaréné sa terre natale », a supposé le président Bongo Ondimba avant de présenter ses condoléances à toute la famille si durement éprouvée.

Né le 10 mars 1932 à Lambaréné (Centre), George Rawiri a été plusieurs fois ministre. Il présidait le Sénat depuis sa création en 1997. Il est décédé à l'âge de 74 ans.

http://fr.allafrica.com/stories/200604100463.html

Gabon: Bongo Ondimba assiste à la dernière messe de requiem en hommage à Georges Rawiri

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- Le président gabonais, Omar Bongo Ondimba est arrivé samedi matin (9h TU) à Lambaréné au centre du pays où il assiste présentement à la dernière messe de requiem organisée au domicile du président du Sénat Georges Rawiri, décédé brutalement à 74 ans, le 9 avril à Paris, a constaté un envoyé spécial de GABONEWS.

La messe sera suivie de l'inhumation de l'illustre disparu dans un caveau familial, a-t-on appris.

Respectant une tradition des « grands chefs », Georges Rawiri avait personnellement préparé son tombeau, a indiqué sa famille.

La dernière messe comme les précédentes cérémonies des funérailles nationales organisées en mémoire de ce Numéro deux du régime, homme de main du président Bongo Ondimba, est retransmise en direct sur la première chaîne de télévision nationale et sur les antennes des télévisions privées Téléafrica et TV+.

http://fr.allafrica.com/stories/200604241119.html

Le quotidien l'Union Plus du 21 Avril 2006

 

LES OBSEQUES DU PRÉSIDENT DU SÉNAT, GEORGES RAWIRI,  EN IMAGES

FUNÉRAILLES NATIONALES DU PRÉSIDENT DU SÉNAT, GEORGES RAWIRI, HIER
Consternée et unie derrière le chef de l'État, la nation rend un hommage mémorable à un poids lourd de l'histoire politique du Gabon


Une cérémonie organisée en la circonstance a eu lieu hier au alois international des conférences de la cité de la Démocratie. Les chefs d'État de plusieurs pays frères, ainsi que de nombreuses délégations étrangères, venues compatir à la peine de Omar Bongo Ondimba, 

FUNÉRAILLES NATIONALES DU PRÉSIDENT DU SÉNAT, GEORGES RAWIRI
Les sénateurs rendent hommage à leur président


La dépouille de Georges Rawiri, un des plus vaillants fils du Gabon, a d'abord été exposée au palais Omar Bongo Ondimba, siège de la Haute chambre du Parlement gabonais où émotion et douleur étaient intenses.

ÉMISSION DE SIGNES MONÉTAIRES DANS LA ZONE BEAC
100 millions de francs de nouvelles pièces de monnaie déjà en circulation


Des injections régulières sont prévues pour faire face à la dégradation constante du niveau du volume de la monnaie divisionnaire en circulation.

COLLOQUE INTERNATIONAL SUR L'ÉTHIQUE ET LA SANTÉ
Le Cegares fait appel à plusieurs compétences


Médecins, tradithérapeutes, philosophes, anthropologues, théologiens, juristes et autres chercheurs se sont réunis hier à l'initiative du Centre gabonais de recherche en éthique et en santé, en vue d'établir une passerelle entre les médecines traditionnelle africaine

FORCES DE POLICE NATIONALE
Michel Andjembe prend les rênes de la Documentation et de l'Immigration

http://www.internetgabon.com/actu/Ig_actu.htm


Avec lui ses deux adjoints, le lieutenat-colonel Jacques Ayori-Bamba et le colonel-major Jean Engone-Ezè.

12 avril 2006

Un flic arrêté à Libreville

FAIT DIVERS

Le sous-lieutenant Aristide Onkra le bec dans l'eau

FORTEMENT soupçonné d'avoir commis des actes répréhensibles et des agissements négatifs dans l'exercice de ses fonctions, le sous-lieutenant Aristide Onkra a été gardé à vue depuis jeudi dernier, sur instructions du procureur de la RéPublique, à la Direction générale des recherches DGR), avant d'être déféré devant le parquet de Libreville. Et le juge d'instruction l'a placé sous mandat dépôt avec le groupe de personnes impliquées dans cette affaire.

En somme, son interpellation est en corrélation avec l'affaire qui a défrayé la chronique année dernière, à la suite du hold up sanglant opéré à la Trésorerie provinciale de Tchibanga où une forte somme d'argent (plus de 500 millions de francs) avait été emportée dans la nuit du 22 au 23 juillet 2005.

Celui qui était présenté comme Ie cerveau de la bande à quatre qui a braqué ce service public, Wagué Kombila Massila alias Papys, est toujours dans la nature, alors que certains de ses compères ont été écroués. Voilà pour le préambule.

Le fait actuel, c'est l'interpellation dont a fait l'objet Ie responsable de la cellule judiciaire de ce qu'on appelait dans un passé récent l'Unité spéciale de la gendarmerie nationale. Remontons la filière. Après les investigations engagées par des enquêteurs de ra Police judiciaire, les gendarmes ont pris le relais.

Dans un premier temps, les agents de la maréchaussée dépêchés sur place arrêtent Fatimata Moussounda autrement appelée Bintou, soeur aînée de Wagué Kombila qui, après une forte pression exercée sur elle, met les enquêteurs sur une piste qui conduira à la découverte d'un sac d'argent (fruit du braquage de la trésorerie) enterré quelque part dans le jardin de leur habitation.

L'équipe de gendarmes sous les ordres de l'adjudant Gervais Nganga convoiera ce butin, évalué selon eux à 11 450 000 francs, auprès de l'actuel commandant de compagnie de brigade des recherches du chef-lieu de la Nyanga, François Mbondo Massa. C'est ici que le sous-lieutenant Aristide Onkra entre en scène, après avoir récupéré les fonds pour les confier au service administratif et financier de son corps qui, à son tour, les aurait reversés au Trésor public.

Le temps passe et l'affaire ne s'est pas tout à fait tassée, car une information parvient au chef de la cellule de l'ex-Unité spéciale, selon laquelle quelques personnes détenaient encore l'argent volé. Le voilà qui débarque à Tchibanga avec quelques-uns de ses collaborateurs, quatre au total, pour voir un peu plus clair. Forent Mboumba et son frère Olivier Nziengui dont le signalement a favorisé l'arrestation sont interpellés.

Le premier cité a reconnu avoir trouvé - comme une aubaine providentielle - un sac contenant une bonne quantité d'argent dans une concession inachevée et aurait soutiré 22 millions dont 6 ont été remis à son frère (ci-haut cité) descendu illico presto à Libreville où il a pu se procurer un véhicule double cabine de marque Mitsubishi.

On apprend également que lors des visites que le procureur de la République effectuait, le sous-lieutenant Aristide Onkra s'arrangeait pour sauver les meubles (à son profit) pour que le haut magistrat ne soit pas en contact avec tout ce gardé à vue (parfois injustement) dans les geôles, afin qu'il n'accède pas à eux, au motif qu'ils dénonceraient ses agissements illicites.

A sa décharge, de nombreux griefs allant jusqu'au refus de donner une suite pénale à certaines affaires, préférant les étouffer en déterrant par devers lui le corps de délits scellés qui, normalement, devraient être présentés au procureur de la République.

Lors de son audition, Aristide Onkra a refusé de reconnaître toutes les accusations qui l'accablaient en relevant n'avoir reçu que la somme de 4 millions qu'il aurait partagée à ses collaborateurs qui l'ont accompagné à Tchibanga, dans le cadre de la poursuite des investigations.

Somme toute, tous ses écarts de conduite ne pouvant outre mesure l'absoudre, notamment le fait de faire main basse sur le butin provenant des braquages, le procureur de la République a requis à son encontre l'ouverture d'une information judiciaire. Tout en requérant sa garde à vue rendant la procédure pénale qui a abouti à sa présentation hier devant le parquet de Libreville.

Et conséquemment, le juge d'instruction le placera sous mandat de dépôt, avec lui toute la bande impliquée dans cette affaire pour recel de vols qualifiés. Et cette sentence est associée au faux et usage de faux, assortie de la corruption passive retenue à l'encontre de ce sous-lieutenant qui s'était affublé du surnom de vipère.

Source : Journal L'Union Plus du 11/04/2006

http://www.internetgabon.com/actu/Ig_actu.htm

FAUX ET USAGE DE FAUX

. Auprès d'eux, Aristide Onkra entrera par la suite en possession de 18 millions de francs dont 2 millions, fruit de la recette produite par le véhicule en question commis (par ses propriétaires) au transport en commun que le chef de la cellule judiciaire du Groupement de la sécurité et d'intervention de la gendarmerie nationale a saisi et dont il s'est employé à refaire la carte grise à son profit, en changeant également la plaque minéralogique pour en faire sa propriété.

Pour s'être négativement illustré, notamment dans l'affaire du braquage sanglant perpétré l'année dernière à la Trésorerie provinciale de Tchibanga par un groupe d'individus dont le cerveau poursuit encore sa cavale, le responsable de la cellule judiciaire du Groupement de sécurité d'intervention de la gendarmerie nationale a été interpellé par la Direction générale des recherches avant sa présentation au parquet hier. Il a été placé sous mandat de dépôt en compagnie des autres personnes impliquées.

12 avril 2006

Le pays affligé par la mort de Goerges Rawiri

11 avril 2006

La prostitution noire en europe

Un marché pour les réseaux de prostitution

Le co-président de la Fédération allemande de foot est devenu le parrain de la campagne « Ab pfiff » contre la prostitution forcée.
(Sources : Fifa & Deutscher frauenrat)

Mauvaise publicité pour la prochaine Coupe du monde de football (9 juin-18 juillet). Depuis deux mois, différentes associations attirent l’attention de la communauté internationale sur le risque d’une recrudescence de la prostitution, notamment forcée, en Allemagne à cette période.

« Cette 18e Coupe du monde de football battra-t-elle tous les records en matière de racolage ? » s’interrogeait Le Monde dans son édition du 26 février dernier. En effet, depuis le mois de janvier, plusieurs associations internationales mettent en garde contre la recrudescence de la prostitution, notamment illégale, pendant cette grand’ messe sportive prévue du 9 juin au 9 juillet dans douze villes allemandes. Trois millions de spectateurs sont attendus, en majorité des hommes, et, pour Interpol, il est « avéré » qu’« au moment des grands événements sportifs, les réseaux de prostitution mettent en place des structures spécifiques ». Selon un porte-parole de la police munichoise, quelque 2 000 prostituées travaillent dans la ville et ce chiffre pourrait être multiplié par trois pendant la Coupe du monde.

L’Allemagne, qui a légalisé la prostitution en 2002, permettant aux prostituées d’accéder à la sécurité sociale et de profiter d’un droit du travail, a décidé de canaliser cette recrudescence, si elle a bien lieu. A Cologne, les autorités ont prévu la construction, à proximité des stades, de « performance boxes », des petites cabines avec lit, douche et distributeurs de préservatifs et de snacks. Dortmund a opté pour le « drive-in » accessible en voiture, dans des périmètres définis et surveillés. Hambourg va lancer une campagne pour promouvoir des « rapports sexuels de qualité ». Les journaux rapportent que les établissements du quartier « rouge » de Reeperbahn ont déjà recruté du personnel « saisonnier » pour la période. La mairie de Berlin va distribuer 100 000 préservatifs et un tract en anglais édictant les 10 règles de bonne conduite pour les supporteurs souhaitant passer un moment avec une prostituée. Les autorités de Bavière (dont deux villes, Munich et Nuremberg, accueilleront des matches) veulent obliger les clients des bordels à mettre un préservatif. Des panneaux seront installés dans tous les établissements.

Prostitution légale et illégale

A côté de ces initiatives publiques, certains privés se sont organisés pour profiter des sorties de matches. Comme les propriétaires d’Artemis, une méga-maison close de 3 500 m², qui peut accueillir 600 clients à la fois. Ouvert en septembre dernier, il se trouve à quelques stations de métro et 25 minutes à pied du stade olympique de Berlin. Difficile de savoir combien de filles vont faire le voyage en Allemagne pour se prostituer. Le chiffre de 40 000, colporté par la presse ces dernières semaines, est réfuté de toutes parts. Difficile également de faire la différence entre prostitution légale et illégale.

Daniela Tofoli, journaliste pour le grand quotidien paulista, la Folha de Sao Paulo, a rencontré en février dernier plusieurs prostituées brésiliennes qui se préparent à partir en Allemagne. Comme Marjorri, 25 ans, qui a remis à jour son passeport et acheté un dictionnaire portugais/allemand en prévision de son départ fin mai. Elle a déjà pris contact avec une maison close allemande. « Certains de mes clients vont assister aux matches là-bas, je vais donc avoir du travail garanti. En plus, je serais payée en euros. Je vais pouvoir gagner le double de ce que je gagne habituellement », explique la jeune femme. Si certaines femmes, comme Marjorri, partent volontairement, d’autres, au Brésil, en Afrique et en Europe de l’Est, risquent d’être victimes de réseaux de trafiquants.

Campagnes mondiales

Pour sensibiliser l’opinion publique sur ce phénomène, différentes campagnes internationales ont été lancées. Celle de Coalition contre la traite des femmes (CATW), « Acheter du sexe n’est pas un sport », l’a été le 25 janvier. L’ONG, qui fustige la prostitution illégale mais aussi légale, a mis en ligne une pétition en 6 langues pour « protester contre la promotion publique de la prostitution durant la Coupe du monde de football ». Le co-président de la Fédération allemande de foot, Theo Zwanziger, qui avait reconnu avoir « sous-estimé » le problème, est devenu le parrain de la campagne « Ab pfiff » (« Coup de sifflet final ») contre la prostitution forcée, lancée le 7 mars et orchestrée notamment par le Conseil national des femmes en Allemagne, une fédération d’associations féminines. « Ce n’est pas une campagne contre la prostitution ou les prostituées. Ce n’est pas non plus une campagne contre les clients ou le football », précise sa présidente Brunhilde Raiser.

Le Parlement européen réfléchit à la mise en œuvre d’une campagne européenne d’information et d’éducation du public sur la prostitution forcée des femmes lors de la Coupe du monde. Il préconise la mise en place, en Allemagne, d’un numéro vert pour les femmes en détresse. A part Theo Zwanziger, les responsables des institutions sportives, tout comme les sportifs, restent en dehors du débat. La Fédération internationale de football (Fifa) a juste assuré « qu’il n’y aura pas de prostitution dans et autour des stades ».

11 avril 2006

Le Choc à Libreville comme chaque fois qu'un notable meurt

Gabon : Les Librevillois très touchés par la mort du Vénérable Georges Rawiri

10/04/2006


Libreville, 10 avril (GABONEWS) - Les Librevillois qui ont, pour la plupart, appris lundi matin le décès survenu dimanche, à Paris en France, du président du Sénat, Georges Rawiri se sont dits très touchés par cette perte.

« Sa disparition crée un grand vide pour le pays tout entier car Il faut le reconnaître que c'est l'un des derniers témoins de l'histoire du Gabon. Personne et pas moi ne s'attendait au décès brutal de M. Rawiri. C'est un drame national », a déclaré le professeur Guy Rossatanga-Rignault de l'Université Omar Bongo (UOB)

« Nous venons de perdre un grand homme politique fidèle à ses engagements politiques. La mort de Georges Rawiri est un vide non seulement pour le Sénat gabonais ou la majorité présidentielle, mais aussi pour tout le Gabon », a affirmé le président de l'association Cash acquis solde pour Bongo Ondimba (CASBO), Gaston Midoungani.

Pour le président du groupe parlementaire Alliance des démocrates sociaux au Sénat (ADS), Etienne Guy Mouvagha Tchioba, la mort du président Rawiri est une grande tristesse. « Georges était pour moi, un ami, un parent pour avoir travailler avec lui au gouvernement et au Sénat. C'était un homme de rigueur ».

Pierre Emboni, le président du RDP, a estimé que ce sont des archives de la République qui se sont brûlées car « Rawiri était un grand commis de l'Etat ».

« C'est une perte pour le Gabon et pour la province du Moyen Ogooué dont il était l'illustre fils. Pour moi, Rawiri était une icône de la politique du pays », a renchéri Nazaire Nzé Nang Nzé, conseiller spécial du chef de l'Etat gabonais, Omar Bongo Ondimba.

Georges Rawiri s'est éteint à l'âge de 74 ans. Les circonstances de sa mort n'ont encore été officiellement indiquées.

Georges Rawiri a été depuis plusieurs décennies un homme incontournable de la vie politique du pays. Numéro deux du régime, Georges Rawiri est l'un des compagnons de route du président Omar Bongo Ondimba.

GN/JJS/YLG/06

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